Par George R.R. MARTIN, auteur du Trône de fer.
C'est un recueil de plusieurs nouvelles. La première est surprenante.
Par la Croix et le Dragon.
Dans un future qu'il est impossible de situer, probablement dans un soucis d'universalité, l'Église Catholique toute puissante règne sans partage sur plusieurs mondes et combat toute forme d'hérésie menaçant son pouvoir politique. C'est une réflexion sur la foi, le besoin de croire en quelque chose, sur l'absurdité de croire de façon primaire en des évènements scientifiquement impossibles et sur la place que nous accordons à la vérité. La tolérance et l'ouverture d'esprit sont au cœur de cette fable.
Âprevères.
L'histoire de cette nouvelle-ci ne se passe pas sur Terre, à priori. Dans un monde où l'hiver dure plusieurs années, la période de grand-hiver (tient, tient ! Ça me rappelle quelque chose), vit Shawn, une adolescente de 16 ans, qui lors d'une expédition loin de sa famille, se retrouve prisonnière d'une femme qui se sert de la technologie d'un vaisseau spatial pour lui faire croire qu'elle a des pouvoirs magiques. Shawn fini par se sauver et rentrer chez elle où son statut, au sein de sa communauté, a changé.
Je ne suis pas sûre d'avoir bien compris le sens de cette fable.
Dans la Maison du Ver.
L'auteur décrit ici une société décadente, vivant sous terre, dans des tunnels, sur les vestiges d'une ancienne civilisation, dans un monde ravagé à peine éclairé par un soleil moribond.
Au début, je pensais que le héros de l'histoire était Annelyn: très beau et d'une condition sociale élevée; mais c'est un personnage fat, orgueilleux, à l'esprit plein de vacuité.
Ensuite, j'ai pensé que le personnage central était Le Viandard: anti-héros laid, marginal, que les autres aimeraient bien ostraciser s'il n'était pas si utile à sa communauté. "Sa" communauté ? Quel est donc son lourd secret ?
Mais l'affrontement entre Annelyn et Le Viandard va révéler leur vrai visage.
Dans cette fable c'est la tolérance et l'ouverture d'esprit qui sont à l'honneur. L'auteur milite pour le métissage des gens avec l'idée que cela peut renforcer l'espèce et la faire évoluer.
Vifs-amis.
J'avoue que cette histoire-là me laisse perplexe. Est-ce que cela parle d'amour et du deuil ?
En résumé, c'est un homme qui depuis 10 ans voyage dans l'espace à la recherche de ce qui pourra lui permettre de retrouver celle qu'il aime. Il est la poursuite d'un rêve de jeunesse: les étoiles.
La cité de pierre.
Là encore je n'ai pas compris le sens de l'histoire.
Nous suivons les déboires de Mickaël HOLT qui rêvait de parcourir la galaxie à la découverte des mondes les plus extraordinaires et qui se retrouve coincé sur un monde-étape mort et déprimant, faute de vaisseaux pour continuer sa route.
La dame des étoiles.
Cette histoire là est également déprimante. Pas de héros, donc pas d'actes héroïques, pas de justice, pas de happy end. Juste des traîne-misère sur un planétoïde appelé le Caillou qui sert de zone de frets pour les vaisseaux interstellaires. Un ramassis de macs, de trafiquants en tout genre, de prostituées et d'homme de main. Pas d'espoir non plus; ai-je besoin de le préciser ?
Les rois des sables.
Cette nouvelle est la plus déprimante de toutes et même la plus cauchemardesque. En résumé, l'analogie est que nous sommes des insectes sans cervelle, parasites et grouillants, que rien n'arrête, et que "dieux" est un crétin malveillant, à l'image de qui nous nous façonnons.
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