23 juillet 2010

La théorie Gaïa


De Maxime Chattam

Là encore, j'ai adoré ! Certains chapitres m'ont même fait flippé. C'est encore plus efficace que Stephan King. Comme dans "La promesse des ténèbres", il y a deux héros: un couple de scientifiques, Emmanuelle et Peter DeVonck, elle est paléoanthropologue et lui est généticien. Ils sont appelés d'urgence par la Commission Européenne pour une enquête sur une caisse noire alimentant des recherches sur deux sites: l'observatoire du Pic du midi et l'île de Fatu Hiva dans l'archipel des Marquises. Les deux héros vont se retrouver chacun sur un des deux sites coupés du reste du monde par une tempête où ils vont vivre l'enfer.

L'auteur s'est inspiré de l'Hypothèse Gaïa développé par John Lovelock en 1970 selon laquelle la Terre, nommé Gaïa en référence à la déesse grecque personnifiant la Terre, est comme un organisme vivant qui s'autorégule. Dans le roman, il expose l'idée que la vie a une volonté propre dont le seul but est de se développer et se propager quitte à détruire les espèces qui menacent cet équilibre. L'humanité est un survivant qui s'est hissé au sommet de la chaîne alimentaire grâce à son instinct de prédateur et à sa capacité à la violence. C'est un instinct atavique que quelques siècles de civilisation n'ont pas étouffé et qui va nous conduire à notre destruction.

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