Hier soir, petite séance ciné pour aller voir le dernier Woody Allen.
C'était bien, pas boulversant, mais j'ai passé un bon moment. C'est une histoire sur les relations humaines, amoureuses en particulier, sur l'équilibre qui est nécessaire à toute chose et sur les difficultés de trouver l'amour et de faire confiance, que l'on sache ce que l'on veut ou non. Javier Barden est très beau, le personnage de Scarlett Johansson est névrosée et en même temps elle a l'air de naviguer à vue. Pénélope Cruz, dans le rôle de l'hystérique limite psychopathe, m'a tapé sur les nerfs. L'actrice qui m'a le plus touchée c'est l'inconnue de la distribution: Rebecca Hall. Je l'ai trouvée belle, fraîche et juste. Dans le duo Vicky (alias Rebecca Hall)/ Christina (alias Scarlett Johansson), c'est Vicky la plus stable et la plus raisonnable, mais il suffit d'un été à Barcelone et une rencontre avec un peintre troublant (alias Javier Barden) pour que son univers menace de basculer et ses certitudes de s'effondrer. Mais finalement tout rentre dans l'ordre. Woody Allen explore les profondeurs de l'âme humaine et en fait une peinture à la fois caustique et romantique, de façon très intellectuelle. La musique est très bonne; l'influence du Jazzman sûrement.
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