13 novembre 2008

Un homme averti en vaut deux

Dans un livre d'histoire, voici un avis qu'on pouvait lire dans un hôtel de Dalton City en 1899:
"Le propriétaire de l'hôtel informe Mrs les voyageurs qu'il ne saurait être tenu à aucune responsabilité quant à leur sécurité personnelle, leur existence ou les voleurs. Mrs les voyageurs sont priés de prendre certaines précautions, chaque fois qu'ils croiront devoir échanger des coups de revolver dans la salle à manger, une balle égarée pouvant atteindre inutilement un domestique ou une personne étrangère à leur discussion. Ils seront personnellement responsables de toute espèce de meubles, glaces, vaisselle, etc... brisée en causant. Les frais de funérailles se paient à part et sont également personnels. Les voyageurs peuvent, s'ils le désirent, contracter une assurance sur la vie pour la durée de leur séjour dans l'établissement. L'administration ne tiendra aucun compte des plaintes relatives au service. Tous nos domestiques sont armés et Mrs les voyageurs pourront s'expliquer directement avec eux. Tout voyageur qui prétendrait à l'usage exclusif d'un lit paiera un supplément de deux dollars.Notre hôtel étant une maison de premier ordre, réservée à la clientèle élégante, Mrs les voyageurs sont invités à s'y conduire en parfaits gentlemen. Le propriétaire tient essentiellement à cette condition et se réserve d'appuyer, au besoin, ses exigences par des coups de fusil. Un bal est donné dans l'hôtel tous les samedis. On n'y est pas admis nu-pieds."
Ça a le mérite d'être clair ! Je comprend pourquoi dans les werterns les héros dorment à la belle étoile: les coyotes n'ont pas de fusils !

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