14 septembre 2016

Toisième humanité, tome III: la voix de la Terre



C'est sans conteste le meilleur des trois romans. Nous sommes dix ans après la fin du tome II et la routine c'est installé. Aurore KEMMERER-WELLS décide de se séparer de son mari, David WELLS car elle pense qu'ils s'encroutent et qu'ils ne font plus rien. En résumé, madame s'ennuie. Je n'ai jamais aimé ce personnage là; je la trouve arrogante, intolérante, incapable de la moindre nuance. David WELLS va donc partir et j'intéresser de nouveau à l'évolution à la fois de l'humanité mais aussi de la Terre, qui est un personnage à part entière avec une conscience, des sentiments, des désirs et des états d'âme.
La critique du comportement humain est incisif tout en étant bienveillante. Je trouve que l'auteur, Bernard WERBER, n'aime pas les actions des humains, sans pour autant rejeter l'Humanité. Il me semble que son idée est qu'il ne faut pas se limiter, ouvrir son esprit et sortir des sentiers battus. Si le choix proposé entre l'option 1 et l'option 2 n'est pas satisfaisant, alors inventer l'option n°3.
La symbolique de l'arbre est là encore très présente. Au cours de l'évolution de la vie, un certain nombre de formes de vie voient le jour, comme on pourrait faire plusieurs essais lors d'une expérience (se sont les racines) et ne garder que ce qui fonctionne (c'est le tronc) , pour de nouveau se scinder en plusieurs groupes (se sont les branches), s'adaptant à de nouvelles données.
Une autre idée sous-jacente est qu'à partir du moment où on se donne les moyens d'agir et de décider au lieu de subir, nous DEVENONS RESPONSABLE de ce qui arrive par la suite.

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