06 février 2014

Troisième Humanité

 
Par Bernard WERBER
Je retrouve avec plaisir un de mes auteurs préférés qui nous livre une vision de l'humanité très inattendue et bien surprenante.
Alors que le Professeur Charles WELLS découvre les restes d'hominidés géants de 17 m, son fils David, spécialiste du rétrécissement des espèces, est sélectionné pour une toute nouvelle branche de l'Université de la Sorbonne: "Évolution", pour ses recherches sur l'immunité naturelle des Pygmées du Congo.
Á la suite d'une crise majeure au Moyen-Orient, David WELLS va se retrouver au cœur d'un institut de recherches qui veut exploiter ses recherches sur la miniaturisation des espèces pour résoudre les problèmes de l'Humanité.
Autour des personnages "humains" de l'histoire, l'héroïne du roman (selon moi) est la planète Terre, également appelé Gaïa, déesse Terre dans la mythologie grecque. Elle est un être vivant conscient et observe ce qui se passe à sa surface. Elle se souvient  et raconte sa vie, ses angoisses et punit les Humains dès qu'ils dépassent les bornes.
L'auteur semble lui aussi penser que 7 milliard d'Humains c'est beaucoup trop. Serait-il également séduit par la Théorie Gaïa ? Peut-être bien. Ses convictions écologiques sont comme un écho à mes propres idées. Bien que pas ouvertement rebelle et contestataire dans sa forme, le roman est quand-même critique face à l'évolution humaine et aux comportements de nos congénères.
C'est à lire AB-SO-LU-MENT.

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