Maintenant que le voile entre le royaume des morts et le monde des vivants est refermé, scellé par Richard RAHL, laissant le Gardien de nouveau prisonnier dans son antre, on aurait pu croire que notre héros pourrait retrouver sa bien-aimée, Kahlan AMNEL, et couler enfin des jours heureux, en paix, loin du tumulte du monde. Hélas pour eux, point de repos pour le Sourcier de Vérité et la Mère Inquisitrice ! Les Contrées du milieu ne sont pas hors de danger. La barrière entre l'Ancien et le Nouveau Monde étant détruite, de nouveaux ennemis surgissent, avident de conquètes et de pouvoir. Ainsi, après Darken RAHL, puis le Gardien du royaume des morts, Richard doit affronter un groupe de fanatiques appelé Le Sang de la Déchirure. Pensant combattre le mal pour l'honneur du Créateur, ces derniers poursuivent tout ceux qui sont détenteur du Don, à savoir la magie, qu'ils estiment être des messagers du Fléau, c'est-à-dire les séïdes du Gardien. Rien que ça ! Pour faciliter les choses, au cas où Richard s'ennuierai, le Nouveau Monde est également envahit de mriswiths, créatures mi-humaines mi-reptiliennes qui ont le pouvoir de se rendre invisible et qui semblent obéir à Celui-qui-marche-dans-les-rêves ! Richard, en tant que nouveau Seigneur RAHL, doit aussi trouver le moyen de préserver l'unité des Contrées du Mileu, tout en essayant de retrouver Zedd et Kahlan qui ont dû fuir Aydindril pour échapper à la mort.
Si on écarte le côté "heroïc fantasy", certaines notions développées dans le livre par l'auteur sont très actuelles. Par exemple, après s'être débarrassé de la Mère Inquisitrice, le prince FYREN de Kelton promet au peuple d'Aydindril de lui distribuer l'or du trésor du Palais des Inquisitrices. Du coup, les gens viennent quémander leur obole et ne veulent plus travailler, provoquant la hausse des pris et l'aggravation de la misère ... ! Les fanatiques du Sang de la Déchirure ne sont ni plus ni moins que des terroristes ... !
La 3é leçon du Sorcier est toute simple et pourtant mérite d'être énoncée: la passion domine la raison. On écoute son cœur, on oublie de réfléchir et on provoque des catastrophes ! Là encore, c'est à méditer.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire