Deux loups s'affrontent dans un combat épique mortel. L'un animé par la haine et le désespoir, mue par une volonté de tout détruire. L'autre, au contraire, est plein d'espoir et d'amour; sa volonté étant de protéger et de construire. Lequel des deux loups va-t-il l'emporter? Celui qu'on choisi de nourrir.
Voilà à quoi me fait penser ce roman de Maxime CHATTAM, sorti il y a un an, presque jour pour jour.
La gendarme Ludivine VANCKER s'associe à la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) pour arrêter un tueur en série au service de terroristes. Rien de moins que cela. Le roman colle à l'actualité mais reste une fiction. Bien que le sujet soit brûlant, l'histoire est paradoxalement moins sombre et désespérée que dans ses romans précédents.
L'auteur, selon moi, dénonce le manque d'éducation et de culture, le manque d'espoir en l'avenir, la bêtise. En aucun cas il méprise ou diabolise une culture ou une ethnie en particulier. Bien au contraire, il met en garde contre les amalgames dangereux et les raccourcis faciles.
Je pense que Maxime CHATTAM adhère à l'idée de Victor HUGO selon laquelle "ouvrez des écoles et vous fermerez des prisons".
Sans vouloir être pessimiste, je pense que notre civilisation arrive à sa fin et va s'écrouler sur elle-même. Mais je crois aussi qu'il est possible d'en limiter les dégâts si tout le monde se remet en question et apporte sa pierre à l'édifice pour que le changement s'opère avec le moins de douleur possible. Acceptons l'idée, chacun à notre niveau, de sacrifier un peu pour le bien commun.
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