11 août 2013

La conjuration primitive

 
 
Par Maxime CHATTAM
Voici de nouveau une sombre histoire de tueurs en série. Tueurs au pluriel car il ne s'agit pas d'un prédateur mais de plusieurs qui se connaissent, s'unissent et s'organisent, telle une meute.
C'est une cellule de la gendarmerie national qui est chargée d'enquêter et plus précisément la Section de Recherche de Paris. Nous faisons connaissance d'Alexis TIMÉE (un descendant de Guy de TIMÉE peut-être ?) qui est à la tête de la cellule tentant d'élucider des crimes qui semblent se répondre. Ainsi que de sa collègue Ludivine VANCKER.
Toujours le couple au cœur des romans de Maxime CHATTAM, mais cette fois, nos deux héros sont collègues et amis. Le roman s'organise un peu différemment dans le sens où la première partie de l'histoire tourne autour d'Alexis et la seconde autour de Ludivine.
Les mêmes thèmes en filigrane, manifestement chers à l'auteur, à savoir la surpopulation, la société de consommation, la satisfaction du désir immédiat et la perte progressive de l'humain, avec pour seul rempart la famille qui "est à la fois un moteur qui nous pousse en avant et une forteresse où nous réfugier".
Maxime CHATTAM s'amuse aussi à faire référence à d'autres de ses romans en clin d'œil, comme un lien tendu entre ses différentes histoires, comme des vies indépendantes qui peuvent être amenées à se croiser au détour d'un chemin.  

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