14 juin 2009

Coraline


Réalisé par Henry Selick et adapté du conte noir pour adultes et enfants de Neil Gaiman. Le graphisme ressemble à celui de "L'étrange Noël de Mr Jack", normal me direz-vous, c'est le même réalisateur ! C'est en 3D où l'illusion de profondeur est parfaite et les détails hallucinants; par contre les lunettes font mal au nez au bout d'un moment.
Coraline dont les parents sont trop occupés pour s'occuper d'elle, part explorer sa nouvelle demeure. Elle y fait la connaissance de voisins complètement toqués et du petit-fils de la propriétaire trop collant et bavard. Coraline, telle "Alice au pays des merveilles", trouve une porte secrète, traverse un tunnel et passe dans une réalité alternative où tout est comme chez elle mais en merveilleux ! Elle y est guidée, non pas par un lapin blanc, mais par une souris. Seulement voilà, comme dans "Hensel et Gretel" où les enfants sont attirés par une maison en pain d'épice par une méchante sorcière, ce monde merveilleux n'est qu'une illusion et il y a un prix à payer. Mais heureusement Coraline va avoir de l'aide, un allier inattendu: un chat qui parle !
Je crois que la morale de ce conte onirique c'est qu'il faut parfois savoir apprécier ce qu'on a et que le mieux est l'ennemi du bien.

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