Pour P. :o)
Suite à la visite du pavillon Manga, au festival de la BD à Angoulème, on m'a demandé de plus amples informations, histoire d'être à la page. Voici donc en partie mes propres souvenirs et en partie les articles pris sur Wikipédia pour compléter.
Étant fan de science fiction, il y a eu "Goldorak", puis "Albator", que je regardais quand j'étais enfant et dont voici un résumé:
Goldorak est un manga de Gð Nagai, adapté en anime (comprendre dessin animé) en 1975.
Actarus est le prince de la planète Euphor. Attaquée par l'empire galactique de Véga, cette planète est détruite et polluée par des radiations, la population est réduite à néant et les parents du prince sont tués. Le prince d'Euphor réussit à fuir en dérobant Goldorak, le plus perfectionné des Antéraks de Véga, ce robot est transporté par une soucoupe volante, conçu par les scientifiques de Véga, dont s'est emparé Actarus pendant l'attaque d'Euphor. Il rejoint alors la planète Terre et est recueilli par le professeur Procyon qui l'adopte et cache Goldorak dans le sous-sol du centre de recherches spatiales dont il est le directeur.
Sur Terre, Actarus vit paisiblement et tente d'oublier les tourments de la guerre qui a détruit sa planète natale. Il vit comme un simple fermier et s'occupe de chevaux dans le ranch de Rigel dont la fille, Vénusia, est secrètement amoureuse d'Actarus. Mis à part le professeur Procyon et quelques scientifiques, personne ne connaît la véritable identité d'Actarus.
La série débute lorsqu'un pilote jeune mais confirmé, Alcor, rejoint les équipes du professeur à bord d'une soucoupe construite par ses soins : l'OVTerre (TFO). Dans le même temps, les forces de Véga commencent à s'intéresser de près à la planète Terre et construisent une base avancée sur la face cachée de la Lune (le « camp de la Lune Noire »). Ils vont découvrir rapidement qu'Actarus est présent sur Terre et vont livrer contre lui une guerre sans merci, l'obligeant à replonger dans le combat pour la défense de la Planète Bleue.
Les forces de Véga vont alors déployer des trésors d'imagination pour combattre Goldorak, en lançant des attaques de robots. Uniformément nommés Enbanjū en japonais, ces robots se divisent en 2 catégories dans la version française:
- les golgoths autonomes, animés grâce à la greffe du cerveau d'un citoyen d'Euphor.
les antéraks, pilotés par les hommes (ou femmes) de l'armée de Véga.
- les monstrogoths, animaux gigantifiés et robotisés par Véga.
Les forces de Véga feront parfois appel à des commandants de la division Ruine. Cette unité d'élite regroupe les meilleurs pilotes et possède les armes les plus puissantes de l'armée de Véga.
Plus tard dans la série, Actarus sera secondé par la « patrouille des Aigles » constituée d'Alcor, pilotant Alcorak, puis de Venusia, pilotant Vénusiak (amphibie), et enfin de Phénicia , la propre sœur d'Actarus miraculeusement échappée de la destruction d'Euphor et arrivée sur Terre elle aussi, et pilotant Phossoirak (pouvant évoluer sous terre).
Au fil des 74 épisodes, Actarus va devoir combattre Hydargos , Minos, Horos, et enfin le chef suprême des forces de Véga, le Grand Stratéguerre. À l'issue de ces batailles, les forces de Véga seront totalement anéanties. Dans le même temps, la planète Euphor guérit de ses radiations, et dans l'ultime épisode, Actarus et Phénicia font leurs adieux à la Terre et partent dans Goldorak rejoindre leur planète natale.
La version manga originelle présente une histoire nettement plus brève que celle de la série télévisée. La conclusion en est plus pessimiste, marquée en outre par un message écologique: Vega provoque une guerre nucléaire entre les nations terrestres et tente de profiter de la situation, mais Goldorak met un terme aux espoirs des aliens. La Terre est détruite par les radiations. Le Prince d'Euphor, Actarus et sa sœur sont quant à eux placés en hibernation au sein d'un Goldorak endommagé et enseveli sous la fosse des Mariannes dans l'attente d'un hypothétique retour à la vie. Le manga est considéré comme mineur dans l'œuvre de Go Nagai et sa popularité est bien moindre que celle de l'anime qui en a été tiré.
Sur Terre, Actarus vit paisiblement et tente d'oublier les tourments de la guerre qui a détruit sa planète natale. Il vit comme un simple fermier et s'occupe de chevaux dans le ranch de Rigel dont la fille, Vénusia, est secrètement amoureuse d'Actarus. Mis à part le professeur Procyon et quelques scientifiques, personne ne connaît la véritable identité d'Actarus.
La série débute lorsqu'un pilote jeune mais confirmé, Alcor, rejoint les équipes du professeur à bord d'une soucoupe construite par ses soins : l'OVTerre (TFO). Dans le même temps, les forces de Véga commencent à s'intéresser de près à la planète Terre et construisent une base avancée sur la face cachée de la Lune (le « camp de la Lune Noire »). Ils vont découvrir rapidement qu'Actarus est présent sur Terre et vont livrer contre lui une guerre sans merci, l'obligeant à replonger dans le combat pour la défense de la Planète Bleue.
Les forces de Véga vont alors déployer des trésors d'imagination pour combattre Goldorak, en lançant des attaques de robots. Uniformément nommés Enbanjū en japonais, ces robots se divisent en 2 catégories dans la version française:
- les golgoths autonomes, animés grâce à la greffe du cerveau d'un citoyen d'Euphor.
les antéraks, pilotés par les hommes (ou femmes) de l'armée de Véga.
- les monstrogoths, animaux gigantifiés et robotisés par Véga.
Les forces de Véga feront parfois appel à des commandants de la division Ruine. Cette unité d'élite regroupe les meilleurs pilotes et possède les armes les plus puissantes de l'armée de Véga.
Plus tard dans la série, Actarus sera secondé par la « patrouille des Aigles » constituée d'Alcor, pilotant Alcorak, puis de Venusia, pilotant Vénusiak (amphibie), et enfin de Phénicia , la propre sœur d'Actarus miraculeusement échappée de la destruction d'Euphor et arrivée sur Terre elle aussi, et pilotant Phossoirak (pouvant évoluer sous terre).
Au fil des 74 épisodes, Actarus va devoir combattre Hydargos , Minos, Horos, et enfin le chef suprême des forces de Véga, le Grand Stratéguerre. À l'issue de ces batailles, les forces de Véga seront totalement anéanties. Dans le même temps, la planète Euphor guérit de ses radiations, et dans l'ultime épisode, Actarus et Phénicia font leurs adieux à la Terre et partent dans Goldorak rejoindre leur planète natale.
La version manga originelle présente une histoire nettement plus brève que celle de la série télévisée. La conclusion en est plus pessimiste, marquée en outre par un message écologique: Vega provoque une guerre nucléaire entre les nations terrestres et tente de profiter de la situation, mais Goldorak met un terme aux espoirs des aliens. La Terre est détruite par les radiations. Le Prince d'Euphor, Actarus et sa sœur sont quant à eux placés en hibernation au sein d'un Goldorak endommagé et enseveli sous la fosse des Mariannes dans l'attente d'un hypothétique retour à la vie. Le manga est considéré comme mineur dans l'œuvre de Go Nagai et sa popularité est bien moindre que celle de l'anime qui en a été tiré.
Albator est un personnage de fiction créé par Leiji Matsumoto en 1972.
En France, il est surtout connu comme héros des séries Albator, le corsaire de l'espace (Albator 78) et Albator 84 diffusées sur Antenne 2 dans les années 1980. Banni de la Terre, il est le capitaine du vaisseau spatial pirate l'Atlantis, construit par son ami Tochirô. Albator est un personnage longiligne, élégant et d'aspect un peu fragile. Il a perdu un oeil lors d'un combat. Il porte un bandeau et est marqué d'une balafre au visage. Son regard dur, ses cicatrices et sa grande cape noire compensent son allure. Il est déterminé, implacable et semble sans pitié mais sa vie est dictée par un code d'honneur, ce qui fait qu'il fait souvent preuve de compassion. C'est un être intelligent, cultivé et courageux. Son sens logique, sa bravoure et son esprit pratique font de lui un capitaine respecté par ses hommes d'équipage et craint par ses ennemis. Le personnage hantait en fait l'imagination de l'auteur depuis son adolescence, et il commença à faire des apparitions dans ses œuvres à la fin des années 1960. Leiji Matsumoto lui consacra un premier manga en 1977 : Capitaine Albator. Suivirent alors de nombreuses œuvres, mangas ou animes, mettant en scène le personnage. L'ensemble des œuvres relatant l'histoire d'Albator est assez vaste et traite d'un grand nombre de sujets. On peut cependant souligner certains thèmes récurrents.
Dans l'univers de fiction, les hommes ont pollué la Terre et s'adonnent à l'oisiveté, maintenu dans leur léthargie par des media diffusant des divertissements. Les ressources sont produites par des robots sur d'autres planètes, les Surabondes, le peuple est contrôlé par du pain et des jeux. Les seuls actifs sont les personnes transportant les produits des Surabondes vers la Terre dans les spatiocargires, et les forces de sécurité, lorsqu'elles ne sont pas en congé ou en pause café… et les pirates de l'Atlantis.
Qu'il soit noble (la quête d'Albator pour la liberté, un monde de paix et d'amitié) ou non (la soif de pouvoir d'un monsieur Zon), les personnages à la recherche d'un idéal sont mis en valeur. Au contraire, ceux qui n'agissent que par intérêt immédiat ou par paresse (le premier ministre, la directrice de l'orphelinat de Stellie) n'ont droit à aucune complaisance.
Dans l'univers d'Albator, il y a de nombreuses références concernant les conquêtes menées par l'humanité. Conquêtes techniques, comme la conquête de l'air avec, par exemple, le vaisseau d'Emeraldas en forme de dirigeable, ou les références aux ancêtres d'Albator volant sur des biplans années 1930-1940; conquête du Monde et des grands espaces avec cette ambiance Far-west sur de nombreuses planètes. Ce type d'anachronisme fait partie du charme de cet univers et contribue à en faire une ode à la soif de recherche et de découverte qui a fait progresser l'humanité.
L'univers d'Albator est sombre, avec la description pessimiste d'un futur lointain, mais également par la mélancolie des personnages. Tous les amis d'Albator ont connu des tragédies, la perte d'un proche, l'exil, la destruction de leur monde natal. Tous partagent un sentiment de nostalgie pour un Paradis Perdu. Le générique français, ainsi que les musiques d'ambiance lancinantes, ajoutées par Éric Charden sur la version française d'Albator 78, contribuent à cette poésie à la fois futuriste, mystérieuse et plaintive.
La piraterie est indissociable d'Albator, non par son comportement, (les quelques pillages auxquels il se livre relèvent plus des pratiques de Robin des Bois que d'un véritable pirates), mais plutôt par l'aspect chevaleresque et libertaire des pirates mythiques. En marge de la piraterie proprement dite, il y a la fascination apparente de l'auteur pour ce qui a trait à la marine, et au combat naval. Des bateaux de toutes les époques apparaissent au cours de la série, ou bien inspirent des formes particulières pour les vaisseaux spatiaux.
En France, il est surtout connu comme héros des séries Albator, le corsaire de l'espace (Albator 78) et Albator 84 diffusées sur Antenne 2 dans les années 1980. Banni de la Terre, il est le capitaine du vaisseau spatial pirate l'Atlantis, construit par son ami Tochirô. Albator est un personnage longiligne, élégant et d'aspect un peu fragile. Il a perdu un oeil lors d'un combat. Il porte un bandeau et est marqué d'une balafre au visage. Son regard dur, ses cicatrices et sa grande cape noire compensent son allure. Il est déterminé, implacable et semble sans pitié mais sa vie est dictée par un code d'honneur, ce qui fait qu'il fait souvent preuve de compassion. C'est un être intelligent, cultivé et courageux. Son sens logique, sa bravoure et son esprit pratique font de lui un capitaine respecté par ses hommes d'équipage et craint par ses ennemis. Le personnage hantait en fait l'imagination de l'auteur depuis son adolescence, et il commença à faire des apparitions dans ses œuvres à la fin des années 1960. Leiji Matsumoto lui consacra un premier manga en 1977 : Capitaine Albator. Suivirent alors de nombreuses œuvres, mangas ou animes, mettant en scène le personnage. L'ensemble des œuvres relatant l'histoire d'Albator est assez vaste et traite d'un grand nombre de sujets. On peut cependant souligner certains thèmes récurrents.
Dans l'univers de fiction, les hommes ont pollué la Terre et s'adonnent à l'oisiveté, maintenu dans leur léthargie par des media diffusant des divertissements. Les ressources sont produites par des robots sur d'autres planètes, les Surabondes, le peuple est contrôlé par du pain et des jeux. Les seuls actifs sont les personnes transportant les produits des Surabondes vers la Terre dans les spatiocargires, et les forces de sécurité, lorsqu'elles ne sont pas en congé ou en pause café… et les pirates de l'Atlantis.
Qu'il soit noble (la quête d'Albator pour la liberté, un monde de paix et d'amitié) ou non (la soif de pouvoir d'un monsieur Zon), les personnages à la recherche d'un idéal sont mis en valeur. Au contraire, ceux qui n'agissent que par intérêt immédiat ou par paresse (le premier ministre, la directrice de l'orphelinat de Stellie) n'ont droit à aucune complaisance.
Dans l'univers d'Albator, il y a de nombreuses références concernant les conquêtes menées par l'humanité. Conquêtes techniques, comme la conquête de l'air avec, par exemple, le vaisseau d'Emeraldas en forme de dirigeable, ou les références aux ancêtres d'Albator volant sur des biplans années 1930-1940; conquête du Monde et des grands espaces avec cette ambiance Far-west sur de nombreuses planètes. Ce type d'anachronisme fait partie du charme de cet univers et contribue à en faire une ode à la soif de recherche et de découverte qui a fait progresser l'humanité.
L'univers d'Albator est sombre, avec la description pessimiste d'un futur lointain, mais également par la mélancolie des personnages. Tous les amis d'Albator ont connu des tragédies, la perte d'un proche, l'exil, la destruction de leur monde natal. Tous partagent un sentiment de nostalgie pour un Paradis Perdu. Le générique français, ainsi que les musiques d'ambiance lancinantes, ajoutées par Éric Charden sur la version française d'Albator 78, contribuent à cette poésie à la fois futuriste, mystérieuse et plaintive.
La piraterie est indissociable d'Albator, non par son comportement, (les quelques pillages auxquels il se livre relèvent plus des pratiques de Robin des Bois que d'un véritable pirates), mais plutôt par l'aspect chevaleresque et libertaire des pirates mythiques. En marge de la piraterie proprement dite, il y a la fascination apparente de l'auteur pour ce qui a trait à la marine, et au combat naval. Des bateaux de toutes les époques apparaissent au cours de la série, ou bien inspirent des formes particulières pour les vaisseaux spatiaux.
Il y a plusieurs types de mangas: la science fiction, mais aussi ceux qui s'articulent autour d'un thème central qui sert de "voyage initiatique" comme le sport: "Jeanne et Serge" ou "Olive et Tom" où un débutant dans une discipline va, à force de travail, viser le plus haut niveau, avec en arrière plan soit une histoire d'amour, soit une histoire d'amitié.
Dans les mangas, tout est sujet à sublimation et dépassement de soit comme dans "les Chevaliers du Zodiac" ou "Dragonball Z". Il y a aussi des mangas dits gothics, ultra violant comme "Ken le survivant", que je n'apprécie pas du tout. Et puis il y a les mangas romantiques avec des histoires d'amours à l'eau de rose: "Lucile, amour et roch' N roll" ou "Juliette je t'aime". Et comme les mangas s'adressent souvent à un public ados/jeunes adultes, il y a ceux où la sexualité est très présente, tout en étant simplement suggérée et jamais "comsommée": "Nicki Larson" ou "Cats Eyes". Les héroïnes sont très sexy. Le personnage de Nicky Larson est un dragueur impénitant, quant à Tam dans "Cats Eyes", c'est une voleuse amoureuse du policier qui enquête sur ses vols et est chargé de l'arrêter !
Quand on est néophite en matière de mangas, je pense que ceux qui sont incontournables, ceux dont il faut au moins connaître le nom c'est d'abord "Akira":
Akira est un seinen manga de science-fiction des années 1980 écrit et illustré par Katsuhiro Otomo.
Ce manga se caractérisant par sa longueur (dix années se sont écoulées entre la publication du premier et du dernier volume au Japon), sa richesse scénaristique, sa dynamique et sa qualité graphique ont nettement participé à la diffusion du manga en Occident. Il a été adapté en anime en 1988.
Akira obtint le Prix du manga de son éditeur Kodansha en 1984, catégorie Général.
Ce manga se caractérisant par sa longueur (dix années se sont écoulées entre la publication du premier et du dernier volume au Japon), sa richesse scénaristique, sa dynamique et sa qualité graphique ont nettement participé à la diffusion du manga en Occident. Il a été adapté en anime en 1988.
Akira obtint le Prix du manga de son éditeur Kodansha en 1984, catégorie Général.
Tokyo est détruite par une mystérieuse explosion en décembre 1982 (1992 dans la version occidentale) et cela déclenche la Troisième Guerre mondiale, avec la destruction de nombreuses cités par des armes nucléaires.
En 2019 (2030 selon les versions colorisées américaine et française), Neo-Tokyo est une mégalopole corrompue et sillonnée par des bandes de jeunes motards désœuvrés et drogués. Une nuit, l'un d'eux, Tetsuo, a un accident de moto en essayant d'éviter un étrange garçon qui se trouve sur son chemin. Blessé, Tetsuo est capturé par l'armée japonaise. Il est l'objet de nombreux tests dans le cadre d'un projet militaire ultra secret visant à repérer et former des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques (télépathie, téléportation, télékinésie...). Les amis de Tetsuo, dont leur chef Kaneda, veulent savoir ce qui lui est arrivé, car quand il s'évade et se retrouve en liberté, il n'est plus le même... Tetsuo teste ses nouveaux pouvoirs et veut s'imposer comme un leader parmi les junkies, ce qui ne plaît pas à tout le monde, en particulier à Kaneda.
En parallèle se nouent des intrigues politiques : l'armée essaye par tous les moyens de continuer le projet en espérant percer le secret de la puissance d'Akira, un enfant doté de pouvoirs psychiques extraordinaires (et de la maîtriser pour s'en servir par la suite), tandis que les politiques ne voient pas l'intérêt de continuer à allouer de l'argent à un projet de plus de 30 ans qui n'a jamais rien rapporté. Le phénomène Akira suscite également l'intérêt d'un mouvement révolutionnaire qui veut se l'approprier à des fins religieuses (Akira serait considéré comme un « sauveur » par ses fidèles). Kaneda va se retrouver malgré lui au centre d'une lutte entre les révolutionnaires et le pouvoir en place.
En 2019 (2030 selon les versions colorisées américaine et française), Neo-Tokyo est une mégalopole corrompue et sillonnée par des bandes de jeunes motards désœuvrés et drogués. Une nuit, l'un d'eux, Tetsuo, a un accident de moto en essayant d'éviter un étrange garçon qui se trouve sur son chemin. Blessé, Tetsuo est capturé par l'armée japonaise. Il est l'objet de nombreux tests dans le cadre d'un projet militaire ultra secret visant à repérer et former des êtres possédant des prédispositions à des pouvoirs psychiques (télépathie, téléportation, télékinésie...). Les amis de Tetsuo, dont leur chef Kaneda, veulent savoir ce qui lui est arrivé, car quand il s'évade et se retrouve en liberté, il n'est plus le même... Tetsuo teste ses nouveaux pouvoirs et veut s'imposer comme un leader parmi les junkies, ce qui ne plaît pas à tout le monde, en particulier à Kaneda.
En parallèle se nouent des intrigues politiques : l'armée essaye par tous les moyens de continuer le projet en espérant percer le secret de la puissance d'Akira, un enfant doté de pouvoirs psychiques extraordinaires (et de la maîtriser pour s'en servir par la suite), tandis que les politiques ne voient pas l'intérêt de continuer à allouer de l'argent à un projet de plus de 30 ans qui n'a jamais rien rapporté. Le phénomène Akira suscite également l'intérêt d'un mouvement révolutionnaire qui veut se l'approprier à des fins religieuses (Akira serait considéré comme un « sauveur » par ses fidèles). Kaneda va se retrouver malgré lui au centre d'une lutte entre les révolutionnaires et le pouvoir en place.
L'univers d' Akira est une métaphore du monde en reconstruction au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Le personnage d'Akira est la personnification achevée de la bombe atomique lachée au-dessus d'Hiroshima, autrement surnommée Little Boy. Le manga est traversé par le thème de la destruction de Tokyo qui a lieu une première fois au tout début de l'histoire en guise de prologue et qui a lieu une seconde au milieu de l'histoire après le réveil d'Akira et provoquera un bouleversement complet du récit.
Et l'univers de Hayao Miazaki qui est l'auteur de "Princesse Mononoké", "Le voyage de Chihiro", "Le chateau dans le ciel", "Mon voisin Totoro" ou "Kiki la petite sorcière".
Hayao Miyazaki , né le 5 janvier 1941 à Tokyo, est un réalisateur japonais d’anime et cofondateur du Studio Ghibli.
Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de "Princesse Mononoké" en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence.
Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités qui les rendent moralement ambigus.
Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent avec Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eu de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.
Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années.
Presque inconnu en Occident en dehors des cercles d’amateurs d’anime et de manga jusqu’à la sortie internationale de "Princesse Mononoké" en 1999, ses films rencontrent aujourd’hui un grand succès partout dans le monde et surtout au Japon où certains ont battu des records d’affluence.
Il explore souvent les mêmes thèmes centraux, la relation de l’humanité avec la nature, l’écologie et la technologie, ainsi que la difficulté de rester pacifiste dans un monde en guerre. Les protagonistes de ses films sont le plus souvent de jeunes filles ou femmes fortes et indépendantes, et les « méchants » ont des qualités qui les rendent moralement ambigus.
Ses œuvres sont tout aussi accessibles aux enfants qu’aux adultes. Au Japon, il est considéré comme l’égal d’Osamu Tezuka, et en Occident on le compare souvent avec Walt Disney. Toutefois, Miyazaki reste modeste et explique le succès de son entreprise par la chance qu’il a eu de pouvoir exploiter pleinement sa créativité.
Il reçoit les honneurs du magazine Time en 2006 qui le place comme l’une des personnalités asiatiques les plus influentes des 60 dernières années.
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