Une fois dans ma vie

Cette histoire d'amitié entre trois femmes, à des stades différents de leur vie, au sein d'une troupe théâtrale est des plus truculente. Certains passages m'ont fait pleurer de rire. Au cœur du théâtre qui est tout à la fois l'écrin et le décor, se sont des tranches de vie qui se jouent. Je me demande si, à l'instar d'un des personnage nommé Victor, l'auteur se rit de tout sauf de ce qui fait battre le cœur ?

Est-ce que chaque lecteur se retrouvera dans un des personnages ? La déprimée parce que ses enfants sont grands et partis ? La fraîchement divorcée mère célibataire qui se bat pour garder la tête hors de l'eau ? La jeunette qui papillonne à la recherche du grand amour ?

C'est une comédie toute à fait passionnante.

Frappe-toi le cœur.

L’inconvénient des romans d'Amélie NOTHOMB, c'est que c'est trop vite lu. Impossible de le lâcher avant la dernière page, d'autant plus qu'il en fait moins de 200.

Mon auteur préférée relate ici l'histoire de Diane, qui parce qu'elle est intelligente, réfléchit et cherche à comprendre le monde qui l'entoure, c'est-à-dire sa famille, qu'elle arrive à se construire sans l'amour de sa mère, bien trop narcissique pour supporter l'existence même de sa fille aînée.

Si j'osais la comparaison, je dirais qu'Amélie NOTHOMB observe et critique les gens comme Jane AUSTEN à son époque. Selon moi, ses romans sont d'utilité publique.

Dans ce livre, ce sont les relations humaines qui sont décortiquées. Comme il est aisé d'être un mauvais parent et de s'aveugler à se sujet. De la même façon qu'on ne reproche jamais mieux aux autres que ses propres défauts.

Métro 2033

Histoire d'élargir mes horizons, voici le récit d'un auteur russe: Dmitry GLUKHOVSKY qui nous entraîne dans un monde post-apocalyptique, sombre et souterrain, aussi bien dans la forme que dans le fond: "Métro 2033".

La 3é guerre mondiale a éclaté et les bombes atomiques ont ravagé le monde, le rendant vide et stérile. Á Moscou, les survivants se sont réfugiés dans le métro. Les stations sont devenues des villages où la vie s'organise tant bien que mal. Certaines restent indépendantes, tandis que d'autres forment des alliances. Des conflits éclatent parfois et les tueries recommencent, opposants les hommes et leurs idéologies. Le monde souterrain de "Métro 2033" a de multiples visages: les Commerçants, les Communistes, les Néo-Nazis, les Intellectuels, les Sectaires, etc. La haine, le mépris, la cupidité et tout ce que l'Humanité représente de pire est présent dans le Métro.

Les radiations de la surface ont altéré ce qui reste de vie de telle façon que les dangers extérieurs sont innombrables et inattendus.

Ce roman trace l'histoire d'un jeune homme, Artyom, qui se lance dans une quête et le conduit, dans son errance à travers le Métro, sur le chemin d'un voyage initiatique vers la Lumière.

Pour résumer cette histoire vraiment dense, je dirais que l'auteur reprend l'idée de Platon développée dans "l'allégorie de la caverne". La Lumière symbolisant ici, non seulement la connaissance, mais également et surtout le salut de l'âme humaine. Mais l'humain mérite-t-il d'être sauvé ? Notre noirceur n'est-elle pas trop profonde ? Ne nous sommes pas déjà trop enfoncés dans les ténèbres ? Il est certain que nous nous laissons trop souvent gouverner par nos peurs et nos superstitions; ce qui nous rend aveugle et sourd. Dans ce cas là, la curiosité devrait être une vertu et seule la volonté de comprendre pourrait représenter un espoir.

Cameron BLACK, l'Illusionniste

Après le consultant écrivain de la police de New York dans "Castle", le consultant télépathe  du IIB dans "The Listener", le consultant ancien médium du CBI dans "Mentaliste", voici le consultant magicien du FBI dans "Cameron BLACK, l’Illusionniste".

Les ressorts scénaristiques sont toujours un peu les mêmes: le héros de l'histoire, illusionniste à succès, voit sa carrière brisée à cause des méfaits d'un méchant très méchant et part en croisade contre lui en mettant ses compétences au service du bien et de la justice. Une équipe de magiciens travaillant de concert avec une équipe du FBI !

Les personnages sont attachants et la série est distrayante. Malgré de bonnes audiences, selon Internet, il ne va pas y avoir de saison 2, ce qui fait qu'on n'aura pas la fin de l'histoire. Ce n'est pas du tout frustrant.

Boléro au crochet

Un boléro au crochet et à manche longue, c'est bien aussi.

Mission Impossible Fallout

Puisqu'il faut passer du temps dans un endroit frais, allons donc passer 2h30 au cinéma. Pourquoi ce film ? Parce qu'une amie avait envie de le voir. Le fait est que c'est divertissant. Que demander de plus ? Je n'aime toujours pas Tom CRUISE; le seul acteur du film dont j'admire vraiment le travail étant Simon PEGG (acteur, humoriste, scénariste, producteur, chanteur et réalisateur britannique). Depuis qu'il fait parti de la distribution, je trouve les films "Mission Impossible" bien meilleurs. Il y a cette petite touche d'humour anglais acide et décalé qui fait toute la différence. Le personnage d'Ethan HUNT se retrouve souvent égratigné, prend quelques gamelles et perd de sa superbe. Un peu comme dans le film "Le magnifique", avec Jean-Paul BELMONDO, où le personnage du roman, Bob SAINT-CLAR, devient un parfait incapable quand l'écrivain qui lui prête vie le jalouse et se met à le ridiculiser. Ça humanise le personnage puisqu'il devient moins parfait. D'ailleurs, toute l'histoire se base sur le fait que le héros, Ethan HUNT, fait une erreur et voit sa mission échouer. Il est tellement évident qu'un agent secret va préférer sauver un de ses co-équipiers au risque de menacer de mort le reste du monde. C'est tout à fait crédible. Enfin, ce n'est que de la fiction, pas un documentaire.

Francis LEMARQUE, "Le Temps du Muguet"

Ce morceau-là est inattendu, mais pourquoi pas.